Visite

Le château est ouvert à la visite d’avril à la Toussaint tous les dimanches et jours fériés et tous les jours en juillet et août.

Pour les groupes, et sur demande, le château est ouvert d’avril à la Toussaint.

Horaires: de 10h à 11h, dernier départ de visite du matin et de 14 h à 17h, dernier départ de visite de l’après-midi. Durée de la visite: 1 heure.

En raison de la configuration des bâtiments toutes les visites sont guidées.

Tarifs: 7€ à partir de 12 ans  –  Groupes à partir de 25 personnes: 6€ par personne.

Nous joindre: 03.81.86.30.34 (heures des repas) et 06.70.28.16.52

 

Après avoir franchi la porte piétonne du portail, vous pénétrez dans la grande cour du château. Longeant le bâtiment situé à votre gauche, vous continuez jusqu’à l’extrémité de celui-ci et, entre le donjon et la chapelle, vous descendez les escaliers pour accéder à l’étage « -1 » : la salle des gardes vous ouvre sa porte, c’est aujourd’hui la pièce d’accueil des visiteurs.

 

 

La visite commence par la salle contigüe : la cuisine, ancienne paneterie dans laquelle on peut encore voir l’emplacement du four banal. Vous repasserez dans la salle des garde pour accéder dans le poêle, nom typiquement comtois pour désigner une pièce chauffé par un conduit adossé à la cheminée de la pièce précédente. Du poêle, pénétrez un instant dans l’ancien cachot avant de vous diriger vers la grande salle voûtée.

Largement éclairée aujourd’hui par des fenêtres ouvertes au début du XIXè siècle pour remplacer les meurtrières du moyen-âge, cette grande salle  était utilisée pour les grands moments de la vie seigneuriale: justice, mariages, réception de vassaux. Les salles voûtées suivantes (que l’on ne visite pas) n‘étaient autres que les caves à vin  du château, largement pourvues à l’époque, de tonneaux contenant le produit des vignes de Mouthier-Hautepierre (vallée de la Loue) que les seigneurs de Belvoir possédaient depuis le XIIIè siècle. Par le fond de cette pièce, un large escalier voûté vous ramène à l’étage « cour », dans la salle d’honneur du château, considérable par ses 150 m2 et ses 5,35 mètres de hauteur sous plafond.

C’est l’incendie de 1968 qui, en dévastant la totalité de ce bâtiment, va décider de l’existence de l’endroit. Auparavant divisée en quatre chambres, mais totalement détruites, il n’était plus possible de remettre en état ce lieu dans des conditions acceptables. Par la porte centrale vous pénétrez dans l’appartement de la Marquise de Bergh-op-Zoom que son mari, Claude-François de Cusance, fit remettre au goût du jour au début du XVIIè siècle.

Sa chambre à coucher puis son « cabinet » donnaient accès à la « chambre dorée sur la porterie », pièce restée célèbre pour avoir abrité de nombreuses années le célèbre et recherché trésor de la couronne de Lorraine.

En revenant sur vos pas, traversez la salle d’honneur pour entrer dans « l’antichambre », laquelle par un petit escalier débouche sur l’actuel « salon de Madame de Marsan », ancienne grande salle du château depuis la reconstruction de celui-ci, à la fin du XVè siècle. En ressortant par l’antichambre vous vous dirigerez vers la chapelle.

La chapelle seigneuriale n’a jamais été située dans l’enceinte même du château,  mais à flanc de côteau sur le chemin du bourg d’en-bas . La chapelle gothique sera remplacée par  l’édifice actuel en 1719 par la princesse Anne de Lorraine. Les seigneurs de Belvoir de la famille de Cusance garderont leur lieu de sépulture dans l’église de Cusance jusqu’à la fin du XVè siècle, puis se feront inhumés dans le caveau de la chapelle de Belvoir dès le XVI° siècle. La chapelle du château (ou chapelle castrale) a été édifiée au XVIè siècle pour des raisons de commodité. Transformée en écurie, elle ne conserve d’origine que ses murs. Elle présente un bel ensemble statuaire, ornements d’église et conserve le coeur et la stèle funéraire de la princesse Béatrix de Cusance, duchesse de Lorraine.

De la chapelle vous accéderez, par la cour basse, au bâtiment ouest : l’arsenal, ancien « grenier » des inventaires destiné à conserver armes, vivres et grains. Il faudra en ressortir pour grimper l’escalier d’accès à la tour dite de « Madge-Fâ », du nom d’un curieux petit personnage accroupi soutenant l’échauguette du 3è niveau, nom que la décence et sa position ne nous permet pas de traduire du patois local.

Par contre, vous y admirerez un paysage somptueux, balayant du regard le Mont Terri en Suisse, les hauts de Maîche, du Russey, de Pierrefontaine-les-Varans, de Passavant, jusqu’à Montfaucon, devant Besançon, tout en dominant le val de Sancey de près de 150 mètres.

Enfin après avoir pénétré dans la salle basse du donjon, les plus agiles emprunterons l’escalier réalisé dans l’épaisseur du mur du donjon pour y admirer son impressionnante charpente, ce qui terminera la visite des quelques 20 pièces meublées ouvertes au public.